Punaises de lit : le fléau n’épargne pas les copropriétés

Les punaises de lit prolifèrent également au sein des copropriétés et se répandent dans les habitations en se nourrissant du sang des occupants.

La lutte contre ces insectes peut être soit physique soit chimique. Le coût de traitement peut aller en moyenne de 450 euros pour un studio à 1350 euros pour un appartement de cinq pièces. Deux passages minimum sont nécessaires car les punaises de lit peuvent se mettre en léthargie.

De manière générale, il est préférable de faire appel à un professionnel plutôt que de traiter soi-même le problème, car le prestataire dispose d’équipements et de produits spécifiques.

S’il s’agit d’un logement individuel, il appartient au propriétaire de traiter son appartement à ses frais.

Concernant les parties communes de la résidence, il appartient au syndic de passer l’ordre de service. Le coût d’intervention sera alors proportionnel à la surface traitée.

En cas d’inaction d’un copropriétaire ou du locataire de ce dernier, le syndic est autorisé à saisir le juge des référés pour obtenir l’ouverture forcée du logement afin de procéder au traitement des lieux et éviter ainsi que les punaises se répandent dans toute la copropriété.

Dans le cas d’une contamination des parties communes qui touchent plusieurs appartements, le syndicat des copropriétaires est responsable conformément aux dispositions de l’article 14 de la Loi du 10 juillet 1965 (CA Paris 9 décembre 2022  n° 22/07719).

De manière préventive, les punaises de lits peuvent être détectées au moyen de pièges ou par un révélateur de sang.

A l’occasion du Salon de la Copropriété et de l’habitat durable et connecté, Porte de Versailles, les 8 et 9 novembre prochains, nous avons mis à votre disposition un protocole professionnel du traitement des punaises.

Vous pouvez aujourd’hui le télécharger gratuitement ci-dessous.

Nous restons bien entendu à votre disposition pour toutes questions complémentaires éventuelles.